Nous vivons dans une société de consommation, c’est un fait. Nous nous encombrons de beaucoup de choses qui n’ont absolument aucune utilité. C’est très souvent pour le paraître ou pour suivre une tendance dictée par notre monde capitaliste. Comme beaucoup, c’est mon péché à moi, c’est la sape, les vêtements… Ce phénomène a empiré ces dernières années avec l’émergence des réseaux sociaux, des newsletters et les publicités intempestives sur le net.
La passion pour la sape
Je suis une grande fan de mode et de vêtements depuis que j’ai les moyens financiers d’affirmer ma personnalité de cette façon. Le côté vicieux est que ça procure de l’adrénaline de se faire plaisir, de se voir belle devant le miroir en essayant ses habits ou de recevoir ses achats effectué en ligne. Malheureusement, ce plaisir est éphémère et décroît au fil des mois. Pendant de longues années, j’ai été abonnée à de nombreuses newsletters en rapport avec la mode, ce qui a créé une addiction chez moi. Comme toute addiction, il est dur de s’en débarrasser.
L’addiction
Je suis accro aux vêtements et j’essaye de me calmer car je cumule des tonnes d’habits parfois jamais portés: le résultat d’achats impulsifs pour beaucoup. Il y a plein d’habits que je trouve démodés un an après les avoir achetés et ils finissent par tomber dans l’oubli. Etant donné qu’on a tendance à en racheter de nouveau par la suite, ça en devient un cercle vicieux. On finit par être complètement submergée au vu du manque de place apparent dans les armoires et sur les étagères. Au fil des années, j’ai constaté en discutant avec plusieurs personnes que je n’étais absolument pas un cas isolé. Mais comment y remédier?
Les actions pour y remédier
Les dons aux amis
C’est la version “saine” du don. Vous pouvez commencer par donner vos habits à votre entourage. Vous avez peut-être une très bonne amie, petite sœur ou cousine préférée qui serait ravie de recevoir l’un de vos vêtements. C’est très dur de se séparer de certaines pièces. Si vous êtes très sentimentale vis-à-vis de cela, au moins vous pouvez choisir la personne à laquelle ça ferait plaisir et qui saura en faire bon usage. Voyez-le comme une sorte d’héritage. Bon, je plaisante, mais vous comprenez l’idée.
Les dons aux associations caritatives
Je le mets en deuxième mais je devrais le mettre en dernier car c’est très controversé et je ne suis plus très fan. Bien souvent les dimensions sociales et caritatives ne sont pas 100% sincères. Il s’agit principalement d’un business déguisé en action altruiste. Environ 5% des vêtements confiés à ces associations sont réellement donnés aux personnes les plus démunies. Près de 95% sont revendus de plusieurs manières et par différents acteurs, tel un réseau. C’est pourquoi, j’essaye de moins mettre mes habits dans les bennes prévues à cette effet. Pour moi c’est, soit on donne vraiment ou soit on les vend. Quitte à ce qu’il soit vendu autant récupérer une partie de son argent investi il y a quelques mois ou années pour l’achat du vêtement. Pour en savoir plus sur ce sujet, vous pouvez cliquer sur cette vidéo.
Les vide-greniers
Si la saison s’y prête, vous pouvez participer à l’un des vide-greniers de votre département organisés généralement au printemps. Il faut par contre contacter sa mairie à l’avance et payer son emplacement. L’avantage est que ça permet de participer à la vie de son quartier tout en socialisant. On peut même y faire de belles rencontres. Ça peut être assez convivial et agréable mais l’expérience dépendra aussi de votre patience. Vous n’allez pas faire fortune, mais je trouve que c’est un bon compromis pour vous comme pour l’acheteur. Je dirai que c’est gagnant-gagnant: vous vous débarrasser d’un t-shirt encombrant et en contrepartie il fera une heureuse qui vous l’achète à un prix dérisoire. Néanmoins, ça prend un peu de temps et il faut bloquer toute une journée ou après-midi un samedi ou un dimanche. Si vous n’avez pas autant de temps, je vous recommande des sites web comme Vinted.
Vinted
Comme beaucoup, j’ai énormément entendu parler de Vinted comme THE référence pour la vente d’habits d’occasion. Au début, ça n’avait pas énormément marché pour moi mais finalement, j’ai fini par avoir quelques ventes. C’est pratique quand on a peu de temps. Il suffit juste de prendre une jolie photo (c’est déterminant), d’ajouter un titre et une description, fixer le prix (Vinted vous aide à vous aligner sur les prix en fonction des vêtements similaires de la même marque). On en trouve vraiment pour tous les goûts: fast fashion, luxe, casual, sportswear, bottes, combi et j’en passe. Il y a même des habits avec étiquette qui n’ont jamais été portés. Ce qui est bien sur ce site, c’est que vous pouvez vendre, acheter ou faire des échanges. Plutôt “écolo” dans l’idée, non?
Avant je consommais sans faire attention. Maintenant, j’essaye d’être plus stricte avec moi-même: si j’achète un article, il faut que ce soit un coup de cœur ET je dois absolument me débarrasser d’un autre. Je me suis peu à peu désinscrite de la majorité des newsletters mode et je continue d’alimenter mon compte vinted pour me séparer de quelques vêtements. Vous pouvez retrouver mon compte ici.
Etes-vous une fashion victime accro? Quelle méthode utilisez-vous pour vous débarrasser de vos vêtements?